On peut lire ces récits, tous nourris de la vie de l’auteur, comme autant de croquis, de “choses vues”, comme autant de photographies que l’on disposerait dans un album si l’on veut découvrir un homme ; mais il faut les relire pour découvrir un écrivain, pour entendre cette “petite musique”, ce curieux mélange de véhémence, d’humour et de familiarité qui, dans un même récit, dans une même page, fait coexister l’envolée lyrique, l’émotion murmurée et le ton du journal intime. Tout cela concourant à donner l’impression d’une sorte de narcissisme honteux que rachèterait une perpétuelle dérision. |