En allant à la recherche des Gens de la rue des Rêves, il faut se rappeler que l'auteur est profondément attaché à Ôsaka, la grouillante et bruyante ville où, quelque part dans le quartier sud, parmi le peuple des petits commerçants, il a planté le décor de ce roman. Miyamoto Teru prête son regard à un apprenti poète célibataire et démarcheur de son état qui, au fil de ses interventions dans les soubresauts tragi-comiques de l'existence de ses voisins, nous invite à découvrir avec lui leur humanité attachante. |