C'est à la manière d'un roman policier que La Tête du directeur général raconte l'un des plus grands scandales qui ébranlèrent le monde des affaires japonais à la fin des années quatre-vingts. Bien mieux que des analyses financières, ce voyage à l'intérieur de la plus grande banque du Japon permet de pénétrer les arcanes de la société nippone, de découvrir un monde quasiment impénétrable : celui de la haute finance et de la spéculation, les mécanismes du pouvoir centralisé, le mythe de l'entreprise et de l'argent au Japon, qui déconcertent tant l'Occident. Et dans cette lutte farouche pour accéder au pouvoir, dans cette course effrénée à l'argent, des hommes s'affrontent ou se suicident, des femmes se laissent séduire, des clans se forment autour de personnages charismatiques ou opportunistes, et, bien sûr, de traîtres. Yamada Tomohiko est commissaire aux comptes dans une grande banque japonaise. Il est également l'auteur célèbre d'une centaine de "romans d'affaires".